Qualité de l'air intérieur : fonctionnement
La qualité de l’air intérieur est un enjeu important de santé publique. En environnement clos, vous êtes en effet exposé à de nombreux polluants. Mais ce n’est pas une fatalité ! Vous pouvez en effet prendre des mesures de la qualité de l’air intérieur de votre maison et l’améliorer.
Pollution de l’air : quels sont les risques ?
Logements, bureaux, transports en commun... vous passez 85 % de votre temps dans des lieux clos. Il est donc important de se protéger des éventuels polluants nuisant à la santé : de la simple gêne pour les voies respiratoires ou les yeux, aux maladies plus graves comme les allergies, l’asthme ou même les cancers...
Quels sont les polluants présents dans l’air ?
Les différents appareils utilisés dans les bâtiments, le mobilier et les modes de vie comme le tabagisme peuvent vous exposer à divers types de polluants :
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Chimiques : oxydes d’azote, monoxyde de carbone, benzène, formaldéhyde, composés organiques volatils (COV)...
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Physiques : amiante...
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Bio-contaminants : pollens, moisissures, allergènes...
Le coût important de la pollution atmosphérique
Face à cette prise de conscience, les autorités ont engagé des mesures afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Des études et des campagnes de sensibilisation sont réalisées par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ) et l’OQAI (Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur). L'un des travaux menés conjointement par ces deux organismes évalue à 19 milliards d’euros pour une année le coût de la pollution de l’air intérieur.
Comment tester la qualité de l’air de votre maison ?
Vous passez en moyenne 16 heures par jour dans votre logement. Il est donc opportun de se demander si vous y respirez un air sain. Pour réaliser une analyse de la qualité de l’air intérieur, vous pouvez utiliser un analyseur de l'air ambiant. Veillez à en utiliser un qui mesure non seulement la température et l’hygrométrie de l’air, mais aussi le taux de formaldéhyde (matériaux de décoration, peintures, cuisson des aliments...) et la quantité de BTX (benzène, toluène, xylène). Vous pouvez également mesurer la concentration de radon grâce à un dosimètre (en vente dans les magasins de bricolage). Ce gaz potentiellement nocif est davantage présent dans certaines régions où le sous-sol est granitique.