Réno écolologique : l'isolation thermique d'abord
Pour une maison ancienne plus respectueuse de l’environnement, il existe une solution : la rénovation écologique. Et ça commence par une isolation thermique performante ! Explications.
Vous aimeriez que votre maison ancienne gaspille moins d’énergie et soit plus respectueuse de l’environnement ? L’habitat écologique n’est pas réservé aux constructions neuves ! Dans l’existant aussi, il y a une solution : la rénovation écologique. Cette dernière passe, en particulier, par une isolation thermique performante. On vous explique.
Pourquoi l’isolation est la priorité n°1 d’une rénovation écologique
La rénovation écologique d’une maison consiste en des travaux visant à réduire la consommation d’énergie et mieux respecter l’environnement. Une habitation ancienne mal isolée est souvent très énergivore car elle est sujette aux déperditions de chaleur. Il est donc important de rectifier cela en l’isolant.
Si vous devez prioriser vos travaux d’isolation, il est conseillé de commencer par le toit, responsable de 25 à 30 % des pertes de chaleur. Viennent ensuite les murs (20 à 25 % des déperditions), les fenêtres (10 à 15 %) et les planchers bas (7 à 10 %). Sans oublier de traiter les ponts thermiques, causant 5 à 10 % de pertes de chaleur dans une habitation non isolée*.
* Source schéma : Ademe, guide « Isoler sa maison », 2018
D’autre part, en réalisant des économies d’énergie grâce à une isolation thermique performante, votre maison écologique contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Résultat : elle participe à lutter contre le réchauffement climatique. On peut donc dire qu’il s’agit bien là d’un habitat écologique !
Qui dit « réhabilitation écologique », dit « isolant écologique » ?
Isoler est une première étape importante dans une rénovation écologique, alors autant faire le choix d’un matériau isolant écologique. Vous pouvez par exemple opter pour un éco-matériau qui dispose d’une analyse de cycle de vie. Cela signifie que son impact sur l’environnement est limité de son extraction à son recyclage, en passant par sa fabrication, son transport et sa mise en œuvre. Autre option : choisir un isolant biosourcé comme une laine végétale (laine de bois, ouate de cellulose…) ou animale (laine de mouton…).
Et pourquoi ne pas combiner les deux solutions ? Aujourd’hui, la laine de verre peut être éco-conçue et intégrer des composants biosourcés. Elle participe non seulement à vous fournir une excellente couverture thermique et acoustique, mais aussi à rendre votre habitat plus écologique et plus sain !